Pour le lancement du parfum « Scandal by Night », l'agence Mazarine a saisi ce qui faisait l’essence du créateur à la marinière bleue. Un brin d’impertinence. Une note d’humour. Une autre d’érotisme. Et l’a distillé dans une campagne au storytelling assumé. Pas de doutes, ça sent bon la rédac !

Il est de ceux qui osent. Bouleversent les conventions et s’en amusent. Provoquent. Bien sûr, nous parlons ici de l’iconique Jean-Paul Gaultier. Alors quand il lance une nouvelle fragrance, forcément nous y cherchons le parfum du scandale. Et nous ne pouvions rêver mieux avec sa bien-nommée eau de parfum, « Scandal by Night ». L’agence Mazarine a bien joué le jeu de la disruption. Poussé le story telling à l’extrême. Créé de toutes pièces une histoire digne des plus célèbres tabloïds, celle d’une ministre qui passerait ses nuits à danser dans les cabarets de la capitale avant de rejoindre l’Élysée. Rien que ça. Détaillé sur cinq colonnes. Si ce n’était pas de la presse, nous dirions que les mots crèvent l’écran. Alors bien sûr, il y a ce flacon magistral qui s’interpose et crée des ellipses, comme gardien du secret. Mais il permet malgré tout à notre œil de saisir çà et là quelques mots. « Créature », « torse nu », « quitter les lieux », « matin ». Juste assez pour laisser à notre esprit tout le loisir de reconstituer le fil de la soirée… Et cela semble osé. Qu’on se le dise, ce parfum n’est pas un parfum. C’est un concentré de liberté. D’érotisme décomplexé. Le pied ! Alors forcément, le ton ne pouvait être qu’assumé. Culotté. Fidèle à cette paire de jambes en l’air qui orne la fiole de ce précieux nectar.

Crédits :
Agence : Mazarine