On peut rendre hommage à mai 1968 en parlant de privilèges ! À coup de slogans. Des gros. Ceux de Chauffeur Privé. Écrits par Nicolas Schmitt, directeur de création et rédacteur chez Les Gros Mots.

Mai 2018. Une grève de cheminots qui dure. Un début de grogne étudiante. Un vent de revendications. Date anniversaire oblige, il est tentant le rapprochement avec mai 68. Surtout pour les marques, tant le code est déclinable. La communication de Chauffeur Privé s’inscrit dans cette mouvance. Même si on est bien en presse, l’esprit affiche domine. Ça sent presque la colle. Illustrations au pochoir. Typographie contestataire. Et slogans forcément révoltés. Une femme nous invite à nous libérer en jetant un volant. Comme d’autres les pavés. Ce lâché symboliserait donc la libération. De quoi ? De la conduite comme un asservissement. Pour quel combat ? Un chauffeur. Privé qui plus est. Pour certains soixante-huitards, on va frôler la sortie de route. Faire la révolution pour se faire conduire, c’est osé. Mais rendre ce service plus démocratique, ça se milite. Avec un clin d’œil dans le rétroviseur.

Agence : Les Gros Mots
Directeur de création et rédaction : Nicolas Schmitt
Directeur de création et direction artistique : Gérald Schmite

 Visuel de la campagne de Chauffeur Privé