Smart carbure à la rédac.

Pour sa campagne « Déjouez la ville » (2012), le concepteur-rédacteur Sébastien Duhaud a frappé fort et créé 250 accroches différentes. Autant de clins d’œil aux rues des métropoles françaises et à leurs capricieuses places de stationnement ! Affichée sur les sucettes Decaux d’une trentaine de villes, la campagne s’est doublée d’un concours en ligne qui invitait les internautes à user de leur plume pour imaginer dix autres affiches.

Deux ans plus tard, la campagne « QCM » (2014) interrogeait les conducteurs qui tournaient en vain pour trouver une place : « Votre dîner, vous préférez quand il est froid ? », « Le match du soir, vous le préférez à la radio plutôt qu’à la télé ? ». Même agence, même humour caustique.

En 2016 et toujours fidèle à l’ancrage de la marque dans la vie quotidienne de ses clients et prospects, l’agence BBDO Paris s’est amusée à comparer le temps passé à chercher une place pour se garer et les litres de carburant gaspillés. En pleine pénurie d’essence, la campagne n’est pas passée inaperçue.

Dernière création publicitaire en date (2017), la campagne print et vidéo de l’agence berlinoise qui a choisi de jouer sur la ponctuation. On y voit une Smart se garer entre les mots, matérialisant ainsi un point, et complètement inverser le sens de la phrase (une campagne qui n’est d’ailleurs pas sans rappeler celle de Danette !).

L’agence n’en était d’ailleurs pas à son coup d’essai. En 2014, elle avait déjà sorti une campagne vantant la faculté de la Smart Fortwo à faire demi-tour plus rapidement. Le mot décrivant le lieu s’écrivait en miroir. En un coup d’œil, le lecteur retournait le mot. Et retrouvait le lieu. Malin. Smart.