Voilà l’une des signatures mythiques de l’histoire de la pub. « C’est frais mais c’est pas grave ! » Inventée par Didier Barcelo, reprise par tous, elle fut un modèle de viralité bien avant l’heure. La saga qui l’a amenée est tout aussi culte. Le premier effet Kiss Cool date de 1995 avec son homme-lapin lâché dans un monde inquiétant. Le deuxième effet Kiss Cool, sorti en 1999, reste le meilleur selon nous. Toujours des bêtes à poils, mais dans un univers cette fois délirant qui flirtait avec l’absurde. À consommer sans modération ! Deux fois si vous voulez.

Le lapin – 1995 – BETC Euro RSCG

Le bestiaire Kiss Cool est né avec un lapin. Ou plutôt un homme déguisé en lapin. Qui n’est pas sans rappeler un certain homme déguisé en bouteille orange ou rouge d’ailleurs ! Un lapin donc qui doit affronter des chasseurs énervés, des enfants en folie, un laboratoire de vivisection. Un lapin qui se mange à toutes les sauces, ou plutôt aux parfums menthe et citron. Une saga en quatre épisodes, conçue et réalisée par Rémi Babinet, Didier Barcelo, Jean-François Goize, Graham Rose et Birdie, qui se clôture avec « Le retour du lapin ». Titre non prémonitoire puisque cet épisode signait la fin de ce premier opus…

Schmurk et Blemish – 1999 - BETC Euro RSCG

Mais d’autres créatures étranges et tendres en 3D, répondant aux improbables noms de Schmurk et Blemish, faisaient une entrée fracassante dans le paysage publicitaire. Nées de l’imaginaire d’enfant du directeur artistique Jean-Christophe Saurel et mis en scène par lui-même, SoandsauIch&Kar et Toreros, l’histoire raconte qu’elles ont été proposées en désespoir de cause et en pensant aller au casse-pipe !

Ces anti-héros attachants et un peu bébêtes ont su, sur la promesse produit inchangée « Kiss Cool apporte de la fraîcheur », implanter une signature et des répliques devenues cultes et entrées dans le langage populaire. Avec la tonalité de voix qui va avec ! Obligé ! Du « C’est p’têt un p’tit peu fort pour toi mon p’tit gars», à « J’peux m’réchauffer sous ton aisselle ? » ou encore « Tiens, prends mes poils, c’est cadeau ! », un pur bonheur rédactionnel que l’on doit à Didier Barcelo, sous la direction de Rémi Babinet, récompensé par le Grand Prix Stratégies 2000.

The sidewalk
The stairs
Les mini Kiss Cool
C’est mon nez