Retour sur le 49e Club DDB.
Pardon, des DA.
Jean-François Bouchet, DDB et Romance sur le toit des mots
Les festivals et les grands prix se suivent et le confirment. Notre ambassadeur Jean-François Bouchet reste le Zidane de notre profession. Le gars agaçant qui enchaîne les résultats avec régularité, élégance et gentillesse. Est-il besoin de reparler de la Galerie des espèces en voie d’apparition dont il nous avait révélé les coulisses ici ? De la magnifique campagne Médecins du Monde ? Non. De l’intelligence et de l’humour de l’annonce Cyclisme de l’Équipe ? Toujours pas. Inutile aussi de redire tout le bien qu’on pense de Patrice Dumas et Benoît Oulhen et leur Rien de Volkswagen déjà salué là. Superflu aussi de rappeler qu’Alexandre Hervé a été rédac avant de diriger la créa DDB avant de diriger Romance. Ni rappeler le niveau rédac hallucinant d’Intermarché. Il y a un esprit, une exigence, pour ne pas dire une école DDB en matière de rédac. Tout cela est indéniable.
J'ai attrapé un coup de soleil
Alors oui, ça fait du bien de voir pour la première fois des boules dans la catégorie rédac. Et oui, bien sûr, les campagnes récompensées l’ont amplement mérité. Mais c’est un peu comme quand on regarde le soleil en face. On ne voit plus grand-chose. On ne voit plus BETC, Buzzman, Marcel, TBWA, FF, Altmann&Pacreau, Publicis, Rosapark et les autres. En un an, aucune n’aurait produit de travail rédac digne de ce nom ? On avait l’impression que si. Pareil pour les disciplines. Il se passe beaucoup de choses côté rédac en identité et en contenus. La pub fait de l’ombre au reste. Nous on rêve d’une fête des mots, d’une mise en avant de tous les métiers, d’effervescence et de surprises, de Monoprix qui embrasse Intermarché, à moins que ce soit Burger King et McDo, le tout dans un décor de typos avec du slam et du M en fond sonore ! On doit rêver trop.